Adrien Dio ( 4ème en partant de la gauche)
La guerre de mon grand-père
Ils avaient tout pour eux : la force et la jeunesse
La France dans leur âme et la fleur au fusil
La Madelon près d’eux, des chansons , la noblesse ;
Le front les attendait et mon grand-père aussi.
Il était fier et beau derrière ses moustaches
Les lèvres qu’un sourire éclairait de bonheur
Mais la guerre attendait ; la tranchée et les taches
Du sang des compagnons endeuillant leur ferveur.
A peine dix huit ans et peut-être pas même
L’amour de la patrie était plus fort que tout
Bien plus fort que la vie et plus fort qu’un je t’aime
Pour vaincre l’ennemi, fallait-il être fou !
Grand-père est revenu les poumons en compote
Avec cette blessure âcre de Douaumont
Le tampon qu’on arrache et la lourde capote,
Les poux, le mauvais vin, l’ouragan du canon.
Mais il est revenu me raconter sa guerre
La guerre des poilus tombés au champ d’honneur
Si de ces chevaliers il n’en reste plus guère
Gardons leur souvenir au moins dans notre cœur !
A Mon grand-père Adrien Dio
A tous les poilus morts pour notre bonheur et notre liberté
Que leur souvenir soit à jamais gravé dans nos cœurs et le temps.
Le 11 Novembre 2010
Bernard Dio
Ils avaient tout pour eux : la force et la jeunesse
La France dans leur âme et la fleur au fusil
La Madelon près d’eux, des chansons , la noblesse ;
Le front les attendait et mon grand-père aussi.
Il était fier et beau derrière ses moustaches
Les lèvres qu’un sourire éclairait de bonheur
Mais la guerre attendait ; la tranchée et les taches
Du sang des compagnons endeuillant leur ferveur.
A peine dix huit ans et peut-être pas même
L’amour de la patrie était plus fort que tout
Bien plus fort que la vie et plus fort qu’un je t’aime
Pour vaincre l’ennemi, fallait-il être fou !
Grand-père est revenu les poumons en compote
Avec cette blessure âcre de Douaumont
Le tampon qu’on arrache et la lourde capote,
Les poux, le mauvais vin, l’ouragan du canon.
Mais il est revenu me raconter sa guerre
La guerre des poilus tombés au champ d’honneur
Si de ces chevaliers il n’en reste plus guère
Gardons leur souvenir au moins dans notre cœur !
A Mon grand-père Adrien Dio
A tous les poilus morts pour notre bonheur et notre liberté
Que leur souvenir soit à jamais gravé dans nos cœurs et le temps.
Le 11 Novembre 2010
Bernard Dio
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