La source : Revue de Savoie - Librairie Dardel - 3ème et 4ème 1960.
L'auteur de l'article : Mme Louise ALCAN.
Une interrogation : Dans l'article aucun nom du tisserand de Jarrier et de sa fille ! Je fais appel à vos souvenirs. Merci d'avance.
....Il ne s'agit pas d'un tisserand de métier. C'est, comme dans la plupart des cas anciens, un cultivateur qui a des moutons et qui, en hiver, tisse des couvertures. Il s'agit d'un tissage familial, sur un métier familial, après un apprentissage familial.
Ce tisserand de Jarrier m'a dit que son père avait confectionné le métier, sur lequel il tisse, vers 1900, en bois d'épicéa. C'est-à-dire que le père était non seulement cultivateur et tisserand, mais aussi bon menuisier. L'apprentissage s'est fait en regardant travailler le père......
Ce cultivateur de Jarrier qui tisse en hiver est âgé de 69 ans (article publié en 1960).....Il m'a dit qu'avant la guerre de 1914-1918, il y avait douze tisserands dans la commune.
Il est à noter que le tricot de laine qu'il porte est fait avec la laine de l'élevage familial.
Dans cette ferme, on fait encore le pain avec du grain qui est porté à moudre à La Chambre ou à Hermillon, le dernier moulin ayant été fermé en 1957. Le pain est fait tous les quinze ou vingt jours au four qui sert pour toutes les familles du hameau....
Louise ALCAN - 1960 -
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