HOMMAGE

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CEREMONIE DU 8 MAI 2014

LIEU DE MEDITATION CHARGE D'HISTOIRE

LIEU DE MEDITATION CHARGE D'HISTOIRE
Cloître de Saint Jean de Maurienne - Savoie
HISTOIRE DE LA MAURIENNE ET DE LA SAVOIE

Ne jamais oublier l'Histoire de cette nation qui a joué un rôle essentiel parmi les nations européennes ! Berceau de la Maison de Savoie Saint Jean de Maurienne possède depuis 150 ans une Société d'Histoire et d'Archéologie fort dynamique dont les annales sont appréciées et les conférences suivies avec attention chaque mois.

dimanche 27 février 2011

LA CHAPELLE SAINT ANTOINE A BESSANS Une bande dessinée murale du 16ème siècle

La chapelle Saint-Antoine est située au coeur de Bessans. Lors de ma visite au printemps 2010 je n'ai découvert que les fresques extérieures.
Je reprends les explications données par Francis TRACQ dans ce livre passionnant 1000 ans d'Histoire de la Savoie (Editions Cléopas 2008) :
.....L'entrée en façade nord est entourée, sous l'avant-toit, de peintures médiévales : à droite de la porte se trouvent les représentations de Saint Antoine ermite, protecteur des animaux, et d'un Christ en croix revêtu d'une tunique rouge soulevant un de ses pieds pour donner une précieuse pantoufleà un pauvre ménestrel venant de lui jouer un air. L'origine de cette scène est le Saint-Voult-de-Lucques en Toscane. A gauche les sept vertus et les sept péchés capitaux. Chacun des personnages représentant les péchés capitaux (monté sur un animal, une chaîne au cou) est tiré par des diables dans la gueule d'un monstre représentant l'enfer.....  
Les quelques photos prises sont fascinantes et donnent envie de découvrir l'intérieur de cette chapelle ce que je pense faire cet été lors des visites programmées.
Si d'autres renseignements peuvent m'être communiqués ce sera avec plaisir que je les inclurais sur mon blog.
Merci d'avance.
Daniel MEINDRE







dimanche 20 février 2011

Jacques-Antoine BALMAIN Conventionnel Savoyard né à Saint-Sorlin d'Arves

L'an 1751 naissait à Saint-Sorlin d'Arves un jeune Balmain à qui l'on donna les prénoms de Jacques-Antoine;
L'enfant manifesta de bonne heure une vive intelligence, si bien qu'on lui fit quitter les prairies ensoleillées de sa vallée natale pour l'envoyer au Collège de Saint-Jean-de-Maurienne. Il alla ensuite faire ses études de droit au Collège des Provinces de Turi, puis il revint en Savoie. En 1779 il débuta au barreau de Chambéry, dont il devint bientôt l'un des avocats les plus appréciés.
Il s'acquit si bien l'estime de ses concitoyens que, lorsqu'en 1792 la Savoie fut envahie par l'armée française, ce fut l'avocat Balmain et son collègue Curial que le syndic de Chambéry dépêcha auprès du Général Montesquiou pour lui recommander la vie et les biens des Chambériens. Les deux avocats rencontrèrent le Général à Montmélian et réglèrent les conditions de la réception qui devait être faîte aux troupes françaises.
Balmain ne prit aucune part aux agitations politiques de Chambéry. Mais sa renommée en Maurienne était telle que lorsque les électeurs de Saint-Jean eurent à nommer leurs représentants à la Convention Nationale, ce furent Jacques-Antoine Balmain et le Jarrien Jean-Baptiste Marcoz qu'ils élurent. Nos deux Mauriennais partirent pour Paris.
Au moment de la lutte entre Montagnards et Girondins, effrayés de toutes ces violences et ne voulant pas être des "guillotineurs", Balmain et Marcoz passèrent, en même temps que cinq autres collègues savoyards, sur les bancs paisibles de la "Plaine". Ce qui ne fut pas du tout du goût de la "Société Populaire" de Chambéry, qui dénonça le modérantisme des députés du Mont Blanc au Club des Jacobins de Paris.
"Croirait-on, s'écriera le représentant en Savoie Simond, que d'un département où s'élèvent les plus hautes montagnes du monde soient sortis sept oiseaux marécageux qui sont venus croasser à la Convention nationale, défendre les désordres politiques de conspirateurs..."
A la suite de cette algarade, Marcoz ne parut plus aux séances jusqu'à la chute de Robespierre. Quant à Balmain, qui voulait encore moins être guillotiné que guillotineur, il s'abstint de toute action et continua à siéger sans bruit. C'est ainsi qu'il passa la période de la tourmente révolutionnaire sans trop de désagréments..
....De la Convention, il était passé au Conseil des Cinq-Cents, dont il fit partie jusqu'au 1er prairial an V. Sorti au tirage au sort, ses hautes qualités le désignèrent pour le Tribunal de Cassation, où il siégea jusqu'au Consulat. Il fut alors nommé conseiller à la Cour d'Appel de Grenoble.
A la Restauration de 1815, Balmain vint reprendre sa place au barreau de Chambéry, jusqu'à sa mort, qui survint en 1828....
Par le Commandant Emile GAILLARD - Revue de Savoie du 2ème T. 1942.

samedi 12 février 2011

DE LA CROIX DE SAINT COLOMBAN-DES-VILLARDS


....L'église était déserte; seul un vieux prêtre, assis dans une stalle du choeur, lisait son bréviaire....

.....Il commença à m'expliquer les symboles : la petite fleur un peu inclinée sur elle-même, le signe que la femme doit être l'embellisement  du foyer, mais que sa grâce et sa beauté ne doivent point chercher à se révéler à l'extérieur...
"Voyez, elle ne s'érige pas sur une tige arrogante; elle s'incline vers les siens, humble et pleine de douceur. Le gland de chêne marque la fécondité. Les branchettes de sapin et les épis de blé - un peu trop semblables, je l'avoue, l'artisan, plus riche de bon vouloir que d'habileté, ayant donné à ceux-ci et à celles-là le même style - marquent, d'une part, la fidélité : le sapin est un arbre toujours vert que n'altèrent point les saisons, et, de l'autre, l'économie quotidienne : l'épi de blé donne le pain, la femme doit veiller à ce que chacun ait ce qu'il faut dans la maison, à l'exemple de la femme forte de l'Evangile, et elle doit veiller aussi à ce que les richesses que Dieu donne ne soient point gaspillées.
Les deux fleurs hiératiques qui accompagnent le monogramme de la Vierge et qui n'ont que les pétales, représentent les quatre vertus que l'on appelle en théologie les vertus cardinales : prudence, tempérance, justice et force. Et tout doit se faire sous le signe de l'Esprit-Saint, la Colombe.
Les trois vertus théologales n'y sont point oubliées : la Foi est là, sous le monogramme du Christ, que domine un petit calvaire, le lieu de la Rédemption; tout repose sur Jésus. L'Espérance : notre espérance est dans le nom de Marie, dont la lettre initiale s'inscrit sur le champ de la seconde face. La Charité - l'amour - paraît sous l'image du coeur dans lequel viennent se joindre les deux branches du ruban qui soutien la croix, branches qui représentent elles-mêmes la vie spirituelle et la vie temporelle, unies dans l'amour: la femme doit aimer ses devoirs et les accomplir avec joie, pour l'amour de Dieu et pour l'amour des siens.
Rien de bien ne se fait sans amour : Dieu l'a voulu"

Les neuf coups de l'Angélus de midi sonnaient au clocher.

Revue de Savoie N°5 - 1942  par L. ESPINASSE-MONGENET.

dimanche 6 février 2011

RECITS DE VIE DU TEMPS DE L'OCCUPATION


Les bénéfices de ce livre iront entièrement aux actions de transmission de la mémoire auprès des Jeunes qui vont sur des lieux de mémoire avec l'accord de Mme Marie-Christine Grange-Pétraz... C'est pour cette cause que nous nous sommes investies, et que mon mari, par ailleurs, s'est fait éditeur.
Dans une dizaine de jours, notre livre sera référencé dans toutes les librairies (base ELECTRE au niveau national).
Mme Renate Carrère.


Il est rare que je présente ici directement un livre mais celui-ci a une valeur particulière car il parle d'un temps que beaucoup de savoyards ont vécu. Découvert lors du Salon du Livre d'Hermillon en octobre 2010 je viens de le terminer....Je ne peux que retranscrire le verso de ce livre :
.....Ces récits de vie des Savoyards du temps de l'Occupation sont des perles de vie, autant d'étoiles dans la nuit de l'inhumanité qui s'était abattue sur les hommes.

Ces textes ont été recueillis par Renate CARRERE et Marie-Christine GRANGE-PETRAZ que nous devons remercier pour le travail remarquable effectué....

Certains témoignages m'ont ému plus particulièrement car ils concernent des personnes que nous rencontrons souvent en Maurienne : M. Emile VINCENT - Déporté - M. Léopold DURBET - Maire d'Hermillon - Jean-Robert et Michèle GASPARD - et d'autres qui ne sont plus mais qui restent ancrés dans l'âme et le coeur des Mauriennais tel Maurice GERLOTTO.

Personne n'est oublié dans ce livre : le souvenir des enfants.....des adolescents.....l'entrée en résistance...la déportation....la Libération....la lutte afin que nul n'oublie même si le pardon existe...

Ce livre a été édité par les Editions Voix d'Alors - 47 avenue de Lyon - 73000 Chambéry.
Vous le trouvez dans de nombreuses librairies.
N'hésitez pas à l'acquérir et à l'offrir.....

Daniel MEINDRE