Au XIIIe siècle, les comtes de Savoie conquièrent la plupart des terres du Pays de Vaud morcelé en de multiples seigneuries, prélude d’une domination qui s’étendra aux deux tiers environ de la Suisse romande actuelle.
Avec leurs possessions réparties au sud et au nord du massif alpin, ils maîtrisent les deux principaux axes des Alpes occidentales, la route du Mont-Cenis et celle du Grand-Saint-Bernard.
Ces deux voies commerciales majeures, reliant l’Italie à l’Europe du nord-ouest, sont sources de profit par le prélèvement de taxes sur les marchandises transitant par leurs terres, en échange de l’entretien des routes et de la protection des voyageurs.
Ces deux voies commerciales majeures, reliant l’Italie à l’Europe du nord-ouest, sont sources de profit par le prélèvement de taxes sur les marchandises transitant par leurs terres, en échange de l’entretien des routes et de la protection des voyageurs.
Dressé le long du second itinéraire, le château présente un intérêt économique et stratégique évident. En 1214, Thomas 1er de Savoie fonde Villeneuve, à quelque 2 km en amont du bourg de Chillon, en un lieu assez vaste pour accueillir un péage, des halles pour les marchandises et des équipements portuaires.
Au château même, des grands travaux de reconstruction et d’agrandissement sont alors entrepris, par étapes, à l’initiative du comte Thomas 1er de Savoie (1189-1233) et de ses quatre fils, dont Pierre II, maître du château de 1255 à 1268.
Ce dernier est représenté par un clerc de Chambéry, Pierre Mainier, intendant des travaux.
Sous Philippe de Savoie, frère et successeur de Pierre, le chantier est confié à Jacques de Saint-Georges, maître maçon et ingénieur, soit un architecte spécialisé dans la construction militaire.
Au château même, des grands travaux de reconstruction et d’agrandissement sont alors entrepris, par étapes, à l’initiative du comte Thomas 1er de Savoie (1189-1233) et de ses quatre fils, dont Pierre II, maître du château de 1255 à 1268.
Ce dernier est représenté par un clerc de Chambéry, Pierre Mainier, intendant des travaux.
Sous Philippe de Savoie, frère et successeur de Pierre, le chantier est confié à Jacques de Saint-Georges, maître maçon et ingénieur, soit un architecte spécialisé dans la construction militaire.
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